Saint Denis
France
1er Prix
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Céline PETREAU
École d’Architecture de la Villette
« Projet jugé pertinent et offrant une réponse intelligente aux problèmes auxquels sont confrontés des quartiers choisis comme celui de St Denis. Le projet utilise habilement les ancien ateliers municipaux, sauvant son architecture et jouant intelligemment sur ses espaces libres par les traitements de sol , la mise en valeur des façades, l’aménagement de séquences visuelles et la création d’animations. L’expression graphique est claire et la planche très explicite ».
Brétigny-sur-Orge
France
2ème Prix ex-aequo
Sébastien RIPOLL
Ecole d’Architecture de Paris Conflans
« Projet jugé fort par la reconquête d’un carrefour proche de la francilienne. Projet très lisible offrant l’image séduisante d’une muraille-liaison entre différents espaces et offrant une somme d’activités culturelles et ludiques ( théâtre, complexe d’escalade, passerelles , mur anti-bruit, base de loisirs) ».
2ème Prix ex-aequo
Sylvie LE PLATRE
Ecole d’Architecture de Versailles
Tchély SHIN
Ecole d’Architecture de Versailles
Catherine SOULABAIL
ENSH
« Projet jugé original par son intervention, modeste mais sensible, sur un espace rural très particulier et démesuré. Projet qui sait faire le lien entre l’histoire, le renouveau du lieu et proposant un usage qui pourrait intéresser tout autan les promeneurs que les propriétaires ».
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Ce concours sinscrit
à la suite des concours précédents portant sur les
espaces publics ordinaires (1992), les éléments naturels
dans les espaces publics (1993), les entrées de villes (1994).
Il vient ainsi compléter la réflexion engagée par l'Art Urbain dans les Territoires sur les espaces publics et le paysage,
lieux dexpression de la vie sociale et de la culture dun pays,
sur lesquels il convient dêtre à la fois vigilant et
bienveillant.
Conférences
Après le lancement du concours,le mois de janvier a été
consacré à une série de conférences débats.
Des expert sont venus éclairer le débat, il s'agit de :
Laurent BONY Architecte CAUE 91
Henri BONNEMAZOU Directeur CAUE 78
Patrick URBAIN Directeur CAUE 94
Bertrand DELADERRIERE Architecte- CAUE 77
Jury
Guy BURGEL, Directeur du Laboratoire de Géographie Urbaine, Professeur
à lUniversité Paris X Nanterre, président
du jury
Elisabeth ROJAT-LEFEBVRE, directeur-adjoint du CAUE 78
Yves CHAULEUR Ingénieur Général de la Construction,
coordonnateur du Collège Espaces Protégés et Architecture
au CGPC
François LAPOIX Conseiller Régional dIle de
France, Professeur dEcologie urbaine
Jean-François SAGLIO Président de lInstitut
Français de lEnvironnement
Etienne TRICAUD Directeur adjoint de lAménagement
à la SNCF
Alain CORNOUILLER, représentant de la Mairie de SURESNES (92)
Bertrand DELADERRIERE, représentant le CAUE 77
Jean-Claude PIDAL, représentant le CERTU
Alain TROUVAT représentant la Direction de la Nature et
des Paysages
Rémi LOPEZ, Président du Conseil National de lOrdre
des Architectes
Catherine BERSANI Directeur de lArchitecture et de lUrbanisme
Conclusion
du jury
Le jury relève que ce thème des espaces délaissés
a eu beaucoup de succès auprès des étudiants avec
de nombreuses propositions originales, en témoignent les nombreux
projets primés ou mentionnés. Il sen félicité.
Il retiendra de ce sujet plusieurs questionnements, bien perceptibles
dans les diverses propositions :
- un espace délaissé peut de manière surprenante
devenir structurant,
- lespace délaissé et son aménagement ne sont
pas indifférents au facteur temps,
- lespace délaissé, critiquable en soi, fait partie
de la ville. Son existence est inévitable.
Labsence despaces délaissés serait-elle une
bonne chose, dans la mesure où elle signifierait une espèce
de ville finie ? Néanmoins, linventivité dune
société se reconnaît souvent à sa capacité
de récupération des espaces délaissés.
Conclusions :
Ce 4ème prix Robert Auzelle de lart urbain est toujours un
événement. Le fait que ce prix soit décerné
en dehors de toute volonté de promotion dun support médiatique
est le signe que les professionnels reprennent confiance dans leur utilité
sociale.
Le deuxième signe tient au nombre détudiants de toutes
origines et toujours aussi nombreux qui se sentent concernés par
cette démarche. Il montre que les étudiants veulent investir
et sinvestir dans ce domaine.
En cela, ils répondent à une attente.
Lart urbain pose en effet la question dun au-delà de
la nature. Car pratiquer lart urbain cest faire plus confiance
à lhomme quà la nature pour oser un geste de
consolation qui aide les hommes à vivre ensemble, dans nos villes
qui souvent méritent dêtre réinvesties dans
un souci de cohésion sociale.
Guy
BURGEL
Président du Jury
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