Association pour la promotion de l'Art urbain
L'art d'aménager les territoires
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Issy-Les-Moulineaux
France
1er Prix ex aequo


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Jill LELOUTRE
E.A. Versailles

« projet expressif avec une idée à la fois simple et forte, apparue très adaptée au lieu. Une réponse intelligente et très attractive à un besoin d’entité urbaine, dépassant le seul traitement d’une rue piétonne, lieu de passage. Les aménagements proposés (bornes photo-electriques avec écran , lampadaires en fûts d’acier, éclairage par néon bleu depuis le sol, ombres chinoises en mouvement...) participent à ce parcours et s’adapte assez judicieusement à ce quartier neuf. L’expression graphique est claire et les dessins sont séduisants. »
Athis-Mons
France
1er Prix ex aequo
NOYEL Olivier
BASTID Ludovic
AMAROUCHE Safia
MIGNOT Séverine

« projet jugé sensible, tout en détails nombreux mais modestes et tenant compte des richesses naturelles ou géographique du site. Ce projet s’est efforcé par des apports sur les traitement ou modulation des sol de faire disparaître les coupures entre les ensembles bâtis de deux cité. Et améliorer leur liens avec les lieux proches d’activité. Pour cela, il canalise mieux la circulation automobile, réserve des aires pour piétons et cyclistes et propose ici ou là des installations simples d’activités sportives (ping-pong, pétanque, basket-ball). L’expression graphique d’une grande clarté facilite la lecture du projet. »

Ce concours vient appeler l’attention des élus, des enseignants et des étudiants sur la finalité d’une action d’art urbain qui s’assigne pour objectif de prendre en compte les besoins des habitants d’un quartier pour améliorer la situation existante de diverses manières.
Le point commun des projets est toujours de réaménager l’espace publics pour un usage mieux adapté aux besoins des habitants. Cette valeur d’usage de l’espace public liée à l’épanouissement d’un groupe social se traduit dans un ensemble d’actions publiques transformant une entité urbaine (CF. Vocabulaire Illustré de l’Art Urbain) pour son mieux être.

Conférences
Jean-Louis BERNARD – architecte-paysagiste
Roseline BOUREZ – Géographe
Bruno VAYSSIERE – architecte-enseignant
Jean-Paul LACAZE – Ingénieur Général Honoraire des Ponts et Chaussées, professeur d’urbanisme

Jury
Joseph BELMONT – architecte, Inspecteur Général Honoraire de la Construction, ancien Directeur de l’Architecture, président du jury.

Eric BERGER, adjoint au Directeur d’Opérations de SARI-Ingénierie
Bernard DE KORSAK – Ingénieur Général des Ponts et Chaussées, Président de l’AFTRP
Jean-Michel DUFOUR – Directeur du CAUE 77
Pascale JOFFROY – Journaliste au Moniteur
Michel PAPE – Maire-adjoint chargé de l’Urbanisme à Sartrouville
Marie PRUVOST – urbaniste-paysagiste – responsable pédagogique à l’ESAJ
Philippe TROUVAT – adjoint au Sous-Directeur – Ministère de l’Environnement
Patrick URBAIN – Directeur du CAUE 94
Georges VAUZEILLES – Directeur – Bouygues Challenger

Conclusion du jury
Le jury relève que ce thème « Améliorons la vie de notre quartier » a eu beaucoup de succès auprès des étudiants avec de nombreuses propositions originales, en témoignent les nombreux projets primés ou mentionnés. Il s’en félicité.
Par ailleurs, les projets ont été plus nombreux en provenance du département des Hauts de Seine, alors qu’elles ont été faibles pour des départements plus ruraux, peut-être parce que des départements fortement urbanisés comme celui-ci offre naturellement un grand choix de sujets.
Il note que dans l’ensemble les projets sont bien dessinés et certains très bien présentés. En revanche, il regrette que ce niveau de présentation ne soit pas toujours accompagné de propositions compréhensibles ou attirantes.
Certains projets sont restés très conventionnels. L’explication pourrait provenir du sujet du concours à priori assez général.
Les meilleures propositions ont été le plus souvent des réponses simples ou limitées, d’où d’un coût raisonnable ce qui a été apprécié du jury.

« …Le concours d’art urbain est toujours un événement. Le fait que ces prix soient décernés en dehors de toute volonté de promotion d’un support médiatique est le signe que les professionnels reprennent confiance dans leur utilité sociale.
Le deuxième signe tient au nombre d’étudiants de toutes origines et toujours aussi nombreux qui se sentent concernés par cette démarche (les primés et les mentionnés sont issus de 5 écoles différentes). Il montre que les étudiants veulent s’investir dans ce domaine. En cela ils répondent à une attente ».